Exclusions – Malo Gusto : “Je ne suis pas un joueur sceptique”

Exclusions – Malo Gusto : “Je ne suis pas un joueur sceptique”

Exclusions – Malo Gusto : “Je ne suis pas un joueur sceptique”

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Zapping SarahaFm NON INCLUS : Interview “Petit Frère” avec Arkadiusz Milik !

Vous trouverez ci-dessous des extraits de notre entretien avec Malo Gusto. L’intégralité de l’interview de 6 pages est à retrouver dans le magazine SarahaFm n°350, disponible en kiosque et sur notre e-shop à partir du 5 mai.

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Malo GustoCredit Photo – Afilms

Comment était votre enfance ?

J’ai grandi à Villefontaine, à 25 minutes en voiture de Lyon. Je traîne en bas avec mes amis d’enfance et je joue souvent au football sur le terrain près de chez moi. J’ai toujours été entouré de ma famille et je suis très proche d’eux. Il faut savoir que je suis enfant unique. Ce n’est pas dérangeant car j’ai beaucoup de cousins ​​et nous vivons ensemble donc je ne me sens jamais seule. Je ne m’ennuie jamais. Mon père travaille à la SNCF et ma mère est à la tête d’une association qui s’occupe de personnes âgées et handicapées.

Quel genre de garçon es-tu ?

Je suis un garçon calme, calme et toujours respectueux. J’ai beaucoup d’énergie à brûler et le football est un excellent moyen de me guider. Avant le football, il y a d’abord eu le rugby et l’athlétisme. J’ai fait du sport avant de vraiment me lancer dans le football à l’âge de 10 ans. Lors d’un match de football, j’ai couru avec le ballon. Ce n’est pas encore sérieux, aussi en athlétisme, on fait 100 mètres, mais c’est amusant.

Comment êtes-vous passé du foot au foot ?

C’est mon père qui m’a inscrit au football. Il pense que ça me convient mieux. Moi, j’ai toujours aimé le foot. Même quand je jouais au rugby, je jouais au football avec mes amis. Après, je me suis concentré à 100% sur le football. Mon père a également pratiqué plusieurs sports dans son enfance. Il pratique le football, le rugby ou même d’autres sports, il n’a pas de préférence. Il me laisse faire ce que j’aime faire et m’encourage toujours.

Comment ça se passe à l’école?

Je suis allé jusqu’au baccalauréat parce que c’était important pour mes parents. J’ai obtenu mon baccalauréat STMG avec mention. Je vais bien. À l’école, j’avais souvent du mal, mais je travaillais peu, c’est pourquoi j’étais souvent critiqué. J’essaie toujours de m’en débarrasser. Mes matières préférées sont la géographie historique, le français et bien sûr l’éducation physique.

Avez-vous une anecdote sur votre enfance ?

Ce qui m’a vraiment marqué quand j’étais enfant, c’était pendant les tournois. En fait, à cause de mes cheveux longs, les gens se précipitaient vers mon entraîneur ou mes parents et disaient : « Ta fille est forte, elle est meilleure que n’importe qui. » Je deviens fou. Plus tard, j’ai décidé de me couper un peu les cheveux, et je n’ai pas eu ce problème (rires).

Au fait, tu as toujours les cheveux longs. Pourquoi ne pas les couper ?

J’ai toujours eu les cheveux longs. Je veux les garder. C’est ma marque de fabrique. Les gens me reconnaissent à ma coupe, la coupe sera dommage, peut-être plus tard, on ne saura jamais.

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Malogusto

Malo GustoCredit Photo – Afilms

Comment avez-vous été embauché par l’OL ?

J’ai été recruté par l’OL quand j’avais 13/14 ans et Julien Sokol m’a trouvé. Donc, j’ai joué avec l’équipe et tout s’est bien passé. Le club a alors contacté mes parents et le dirigeant est venu chez moi. Nous avons signé un contrat.

Avez-vous d’autres options ?

Je n’ai plus beaucoup de souvenirs. Je sais que Nantes est aussi intéressé. J’ai joué au FC Bourgoin-Jallieu, un club peu connu de la région lyonnaise, c’est comme ça que j’ai été découvert.

Comment s’est passé ta formation à l’OL ?

Je suis arrivé en U14 donc j’ai quitté la maison pour aller en internat. Tout est nouveau pour moi et je m’installe bien. Dans le football, ça s’est très bien passé et j’ai réussi à montrer de quoi j’étais capable. Petit à petit, je suis monté dans le groupe professionnel. Ça se passe toujours bien.

As-tu une anecdote sur ta formation ?

J’ai une anecdote qui m’a fait changer. Vous devez savoir que j’ai un problème avec les retards. Souvent, je ne respecte pas l’horaire. Un mercredi après-midi à U16, entre les entraînements, on a fait la sieste. Je ne me suis pas réveillé pour la réunion. Les cars sont venus me chercher dans ma chambre, ils ont atterri devant mon lit et m’ont vu endormi. Depuis ce jour, je n’étais plus en retard, j’étais toujours en avance. Cette chose m’a fait progresser car dans le monde professionnel, être ponctuel est important. C’est une bonne chose d’en faire l’expérience. Surtout depuis que je suis un dormeur, j’ai dormi, tout le temps (sourire).

Comment décririez-vous OL Academy ?

Le Centre de Formation OL recrute les meilleurs talents de la région et au-delà. Il y a de bonnes méthodes de travail, de bonnes infrastructures et de bons outils de travail, tout cela aide les joueurs à progresser. Ensuite, l’envie de chercher votre place au plus haut niveau aura un impact. C’est ainsi que les jeunes rivalisent et montrent leur meilleur chaque jour. C’est pourquoi la formation lyonnaise fonctionne.

Comment avez-vous fait la différence par rapport aux autres ?

Mon désir et ma confiance sont tout. Je ne suis pas un joueur sceptique, j’ai toujours eu confiance en moi, j’ai toujours voulu aller plus loin que tout le monde, c’est ce qui m’a aidé, et c’est ce qui m’a encore aidé aujourd’hui.

Vous pouvez aussi vous détendre…

Sur le court, vous n’avez pas le droit de vous détendre ! Vous êtes là pour faire de votre mieux, vous surpasser et gagner. Si vous aspirez à être un grand joueur, sur et en dehors du terrain, vous n’avez pas le droit de vous faire plaisir. Je n’ai pas besoin de chercher trop loin mon désir car il est toujours dans mon cœur. Chaque jour, je fais tout ce que je peux pour montrer que je suis là et que je veux ce jour.

Quelqu’un a tagué vos séances d’entraînement?

Un entraîneur m’a tagué chez les U15, Cyrille Dolce. Il est très discipliné. Je ne le connaissais pas vraiment jusqu’à ce que je le rencontre. Avec lui, il faut être pointilleux sur tout ce qui concerne le football : l’horaire, les vêtements, la façon dont on parle ou se comporte, et la façon dont le jeu est joué. Il nous a fait changer d’avis. Il était là pour nous montrer que le football est un sport et qu’il faut être intègre dans tous les aspects. Il nous a donné quelques petites billes, et en grandissant, vous verrez à quel point elles sont importantes.

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Malogusto

Malo Gusto Crédit Photo – Icon Sport

Vous souvenez-vous de la première fois où vous vous êtes entraîné avec un pro ?

Après le match des réserves à l’OM, ​​le coach m’a appelé. Au début, je suis arrivé sur la pointe des pieds. Je suis très content, je déborde d’énergie et j’essaie de montrer que j’ai le niveau. J’ai fait de mon mieux, j’ai montré ce que je voulais, je pouvais être là, je pouvais jouer avec eux. C’est ce qui m’a amené ici aujourd’hui. Je n’ai pas peur. Quand je suis sur le terrain, je ne pense à rien, je ne calcule rien. Grâce à cet état d’esprit, je suis capable de mieux gérer la situation.

Vous n’avez pas signé votre premier contrat professionnel…

Je ne l’ai pas signé tout de suite. Après deux ou trois mois, je suis devenu professionnel. Mais franchement, je ne me suis jamais posé la question du contrat. Mon entourage m’a parlé du contrat. Moi, je veux surtout montrer que je peux jouer avec les pros. Le contrat n’est qu’un plus. C’est venu naturellement. Certes, certains jeunes prennent les contrats très au sérieux. Ce n’est pas mon cas. Je n’arrête pas de dire : “Le contrat doit être gagné”. Avoir un contrat professionnel et ne pas l’assumer, ne pas vraiment être avec l’équipe, ne m’a jamais intéressé. Je veux d’abord montrer que je peux être là avant de signer un pro. Pour moi, c’est la meilleure chose.

Comment avez-vous imaginé votre premier pro gamer ?

Je veux surtout exprimer mes souhaits. C’est le plus important. C’est ce que veulent les entraîneurs et les supporters. Je veux montrer que je peux tout donner pour le maillot. Ensuite, je veux jouer comme je le fais toujours et montrer que j’ai ce qu’il faut pour obtenir une place dans cette équipe. Je ne pense pas aux passes décisives ou aux points, je veux déjà m’assurer et montrer qu’on peut me faire confiance. Je sais que le reste suivra.

Qu’est-ce que ça fait d’être avec un joueur professionnel pour la première fois ?

C’était une victoire 5-0 sur Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard. C’était une expérience énorme. Même si c’est court, la notation est forte. Cela m’encourage à continuer à donner plus. La vie est belle, surtout quand on rentre chez soi et qu’on regarde les photos. Vous vous rendez compte de beaucoup de choses, notamment celles que vous attendiez depuis que vous étiez enfant. Après cela, vous n’avez plus qu’une envie : rejouer avec les pros.

Avez-vous déjà pensé à jouer avec les pros si tôt ?

Je ne pensais pas à un match rapide avec les pros. Ma première priorité est ma progression, aller de l’avant et montrer que vous pouvez compter sur moi.

Avez-vous un historique clair depuis votre entrée dans le groupe professionnel ?

Quand j’ai rejoint le groupe, je me souviens d’un échange avec Memphis Depay. C’est déjà impressionnant pour moi de frôler un joueur comme ça. Memphis m’a tout de suite dit : “Tu n’es pas là pour rire !”. À la fin de chaque entraînement, il venait me voir et me disait ce qui allait bien et ce qui n’allait pas. Je suis impressionné de voir des gens comme Memphis se comporter tous les jours. Quand on n’est qu’un fan et qu’on regarde le football à la télé, on ne se rend pas compte de ce qui se passe dans les coulisses. Quand on voit le travail fait par certains acteurs en amont, c’est incroyable. Donc, vous voulez faire la même chose. Parce que si tu veux vraiment performer et être au plus haut niveau, c’est ce que tu dois faire.

Comment se passe la vie dans un vestiaire plein de joueurs internationaux ?

Partout, tout le monde s’entend bien. Forcément après, le Brésilien et le Français étaient ensemble, mais quand on était sur le terrain, on était une équipe. Quand nous trions les choses hors du terrain, nous sommes aussi ensemble. L’ambiance est bonne. C’est amusant quand vous en avez besoin et sérieux quand vous en avez besoin.

En tant que jeune homme, comment trouvez-vous une place ?

Quand on est jeune, il faut d’abord se tenir sur la pointe des pieds pour prendre sa température. Il faut observer, se concentrer, écouter et apprendre des personnes âgées. Puis, petit à petit, vous vous sentirez plus à l’aise et tout se fera naturellement.

N’est-ce pas ennuyeux d’être aussi considéré comme jeune ?

Vous aurez toujours une identité jeune. Quand tu montres sur le terrain que tu n’es pas un jeune homme, tu l’es encore moins. Lorsque vous performez et montrez que votre esprit est mature, le regard est forcément différent et vous ne serez plus considéré de la même manière.

Quelle est votre relation avec le coach ?

C’est un entraîneur qui vient avec ses propres idées et sa façon de jouer. Le groupe a essayé d’absorber ses attentes autant que possible. Sa présence m’a aidé car j’ai obtenu des minutes et je me suis amélioré avec lui. Son style de jeu me convient bien, alors je continue…

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