🚨 Exclu – Jérémy Clément : “Aulas est l’un des plus grands rêveurs que j’aie jamais connus”
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Bonjour Jérémy.ton livre “Pour le plaisir” (Ed. Amphora) À venir le 17 mars, il vise à couvrir les livres autobiographiques et de développement personnel. D’où vient cette initiative ?
Quand j’ai reçu cette idée de livre, j’ai accepté, avec quelques réserves. Bien sûr, ma carrière était le football et je suis à la retraite maintenant, mais je ne suis pas une grande star. Je me suis dit : “Pourquoi quelqu’un achèterait-il mon livre ?”. Donc à mon avis, je veux un livre qui puisse être lu par toutes les générations, peu importe le genre. Ce n’est pas du tout un truc “footeux”. Il y a beaucoup de passages dans ma vie personnelle, sur le management de mon compagnon et mari et femme d’un footballeur professionnel, et on parle aussi de football féminin… J’aimerais aller plus loin qu’un simple livre de footballeur sur son la vie. J’ai essayé de réfléchir sur mes nombreuses années de carrière, qui m’ont amené à un niveau très élevé, mais ce n’est pas du tout un prédicateur de bonnes paroles. Je suis assez humble pour partager mon expérience, mais pas seulement. C’est pour ça qu’il y a des footballeurs, mais pas que. Il y a aussi de nombreux témoignages de divers athlètes. Ils éclairent diverses thématiques : la notion de bonheur, de finalité, de réussite… Nous avons eu envie de découvrir mon parcours, mais pas que. En ce moment, je veux que les lecteurs posent des questions, ce qui est l’objectif numéro un. Je parle de victoires, de défaites, de centres d’entraînement… Je veux que les gens se rencontrent et réfléchissent sur les expériences des uns et des autres. Mais au milieu de tout cela se trouve le concept de plaisir. C’est la pierre angulaire de ce livre.
Surtout, ce n’est pas un livre pour les fans de football !
Oui, mais c’est aussi la première grande difficulté. Je parlerais certainement plus aux fans de football qu’aux personnes qui ne s’intéressent pas au football. Bien sûr, il faut le garder parce que je parle de mon parcours, mon parcours de footballeur, les anecdotes dans le vestiaire, les victoires, ça va attirer les supporters, mais ce n’est pas tout. Je veux aller plus loin et parler à des hommes et des femmes qui ne s’y intéressent pas forcément, mais aussi à des ados. Je l’ai regardé avec mon fils. Il avait 13 ans, et à son âge, je suis allé au centre de formation de l’Olympiade à Lyon. C’est un livre assez transparent et honnête que les gens adorent lire.
“J’ai dû retrouver mes amis d’enfance”
Jérémy Clément en visite à NancyCrédit photo – Icon Sport
Au cours de votre carrière, avez-vous réfléchi au projet de ce livre ?
Pas du tout! Un livre est un grand projet, et cela demande du temps et du travail. L’idée est née en mars 2020 et nous publierons le livre en mars 2022. Ça a été un voyage infernal. Je suis content de faire des choses différentes, de me présenter aux personnes avec qui j’écris (trois d’entre eux, et même d’ailleurs), de communiquer avec la maison d’édition (Amphora). Ce sont des choses que je ne connaissais pas du tout et j’en ai beaucoup appris, le monde de l’écriture, le design de la couverture… c’est toujours intéressant de voir d’autres choses qui ne doivent pas s’arrêter au football. Plus tard, j’ai dit ça, mais je suis devenu entraîneur de football (rires) !
Quelle a été la partie la plus difficile de ce projet ?
(il se demande) Écrire à plusieurs mains, oui. La personne qui m’a proposé l’idée de ce livre, je la connais depuis plusieurs années. Cela facilite les choses. Je lui ai toujours beaucoup parlé dans ma carrière. L’adversaire est un amour d’enfance et n’a rien à voir avec le football, mais il me connaît très bien ! Elle apporte ce look non-football essentiel. Elle pourrait me dire : “Mais Jeremy, on s’en fout, ça ne va rien apporter”. C’est pourquoi je pense pouvoir dire que ce livre est ouvert à tous. Une des difficultés après c’est le choix de l’anecdote car on ne sait jamais ce que le lecteur veut savoir et aussi s’en souvenir car je n’ai pas de mémoire. J’ai dû rassembler mes amis d’enfance et leur demander de me rappeler des souvenirs…
Il y a beaucoup de lettres de recommandation dans votre livre. À quoi pouvons-nous nous attendre ?
Les gens témoignent de leur propre parcours, pas du mien. Nous avons trouvé des témoins. Par exemple, ma sœur est dans le livre et elle parle de la vie quand on est la “sœur de la célébrité”. Mais aussi à Valentin Eysseric, qui m’a cassé la jambe et qui a été soudain considéré comme un méchant aux yeux de tous. Ce sont ceux auxquels j’ai joué ou pas. La clé de leur succès, ce qui les motive, ce qui les intéresse en ce moment… Je trouve intéressant des sujets variés, pas seulement axés sur le football.
“Réussir ne signifie pas nécessairement gagner beaucoup d’argent”
Photo de Jérémy Clément et Crédit PSG – Icon Sport
Avez-vous des bribes à nous dire d’abord?
Aux supporters stéphanois, Loïc Perrin a évoqué sa fidélité au club stéphanois. Il a fait toute sa carrière à Saint-Etienne, comment on vit, son rapport au territoire… tous les témoignages sont très différents et il est difficile d’en choisir un.
En couverture, on peut lire “Le sport de haut niveau à votre service pour votre réussite et votre développement”. Votre définition de la réussite a-t-elle changé entre vos premiers pas en centre de formation et la fin de votre carrière ?
Bien sûr, le succès dans le sport va de pair avec la réussite quotidienne. Je discute souvent de ces sujets avec mes amis. Ils n’ont pas besoin d’avoir beaucoup de succès, que ce soit dans la nourriture, l’électricité ou quoi que ce soit, mais ils réussissent parce qu’ils sont satisfaits de leur vie, avec des enfants, avec des partenaires… le succès ne signifie pas nécessairement faire un beaucoup d’argent et travailler pour la puissance de Manchester United. Il faut savoir être gentil avec ce que l’on a. C’est un peu cliché à dire, mais c’est vrai. On le voit au nombre d’artistes adorés, mais finalement torturés. C’est difficile de l’absorber quand on est jeune, ça vient avec l’âge. Quand on est parent, le foot c’est bien, les enfants c’est mieux,
D’habitude, votre grosse blessure (triple fracture ouverte tibiale/péronée contre Nice en mars 2013) vous a fait évoluer ?
Forcément, car nous nous retrouvons privés d’emplois que nous aimons. Je suis une personne jamais satisfaite, donc je me suis beaucoup plaint de la base. Mais dans ce cas, vous vous rendez compte que jouer au football est le meilleur métier du monde. Après ça, ça m’a beaucoup fait réfléchir à ma situation. Ça m’a touché, logiquement, mais ça m’a aussi donné un nouveau regard sur mon travail et ma vie.
“Aulas est l’un des plus grands rêveurs que j’aie jamais connus”
Jérémy Clément contre l’OL contre MilanCredit Photo – Icon Sport
Quelle est votre plus grande réussite?
Je suis heureux de passer un bon moment et de me connecter grâce au football. En plus du championnat, la partie se gagne aussi… Quand je revois mes anciens coéquipiers, c’est ce qui me fait le plus plaisir. Pour ce livre, j’ai retrouvé Sylvain Wiltord, que j’avais rencontré à l’OL. Même si nous ne nous sommes pas vus depuis des années, j’ai l’impression de ne pas l’avoir quitté. C’est la beauté des sports d’équipe : les relations que nous créons. La dernière fois, j’ai joué contre Brian Bergnux, aujourd’hui entraîneur d’Evian. Oui, on était dans notre jeu et on a été adversaires pendant 90 minutes, mais Brian, on sait tout, on s’entraîne ensemble, on se connaît depuis 20 ans. En tant que footballeurs, nous traversons beaucoup de choses intenses : victoires, défaites, blessures… Les liens qui se tissent se renforcent avec le temps.
Il y a des footballeurs dans votre livre, mais pas que.
Oui. Les gars, j’ai l’impression que nous avons une petite leçon sur le concept de réussite. C’est pourquoi j’ai envie d’autres personnes, issues des sports d’équipe, mais aussi des individus. La notion de succès quand on est seul sur le court avec une raquette, qu’est-ce que ça veut dire, la difficulté… J’ai envie de mélanger et de comparer les points de vue.
L’une des vedettes de ce livre est Jean-Michel Aulas, président de l’Olympiade de Lyon…
C’est tout simplement l’un des plus grands rêveurs que j’aie jamais connus. Sa carrière parle d’elle-même. Il n’a plus besoin de se présenter. C’est un visionnaire et quand on le regarde à la tête de l’OL en 1987 et ce qu’est devenu le club… c’est une carrière phénoménale. Les gens comme ça, on écoute ce qu’il dit deux fois plus souvent que n’importe qui d’autre. Rien n’arrive par hasard. De par son parcours, il m’a toujours fasciné depuis mes débuts. A 18 ans, je l’écoutais les oreilles ouvertes.
“Le bonheur a toujours été un élément clé de ma carrière”
Jérémy Clément et Rangers Crédit Photo – Icon Sport
Christophe Galtier a témoigné que c’était aussi un symbole de réussite. Dans quelle mesure vous a-t-il influencé durant votre passage à l’ASSE ?
Depuis six ans, je l’ai vu se développer. L’idée était d’entendre ce qu’il avait à dire sur notre époque, même si elle n’était pas si ancienne, mais je pense qu’il y a une différence entre notre équipe à Saint-Etienne et sa jeunesse à Nice. J’aimerais aussi savoir comment il a fait, comment il s’est adapté à son management pour réussir. Christophe crédite l’ASSE, Lille, Nice… ça reste un symbole de réussite, pas que de chance ! Il sait quoi faire et doit avoir son point de vue. Aussi, parce que j’ai passé six merveilleuses années à ses côtés.
En quoi toutes ces rencontres vous ont aidé dans votre développement ?
Pour beaucoup, ce sont des personnages forts. Ils sont tous atypiques. Pour avancer, grandir, il est très important d’avoir l’esprit ouvert. Les humains recherchent naturellement des personnes avec lesquelles ils ont une affinité. Nous nous construisons à travers ces rencontres, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Des gens comme Sydney Govou m’ont tagué. J’ai commencé à l’OL avec lui et c’était un vrai “personnage”.
Quel est le message derrière le titre “For Fun” ?
Il faut compter le nombre de fois où je le dis dans le livre (rires). Le bonheur a toujours été un facteur clé dans ma carrière. Même aujourd’hui, ça ne marche pas si je ne m’amuse pas sur le banc. Je ne veux pas que quiconque se prenne trop au sérieux en le lisant aussi. Bien sûr, je dis que c’est quelque part entre la biographie et le développement personnel, mais c’est surtout un livre que tout le monde peut lire. Comme on dit, la vie est trop courte, il y a trop de moments compliqués, et je veux que les gens puissent regarder et rire, avoir des émotions et faire des miracles. Ma plus grande fierté est que la personne a fermé le livre et qu’elle a pu dire qu’elle avait passé un bon moment.
Pouvons-nous encore nous amuser en tant qu’entraîneurs?
Ce n’est pas la même chose! Ce n’est pas du tout le même métier ! J’aime gagner, j’aime être avec les joueurs, j’aime les relations. La gestion est complexe.
Résumer
Par l’ASSE, l’OL, le PSG et même les Rangers, Jérémy…
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